Plongez dans la légendes
Entre les murs d’une ferme perdue en pleine campagne bretonne, la légende qui l’habite ne dort jamais vraiment. Mais, celle-ci est encore méconnue du grand publique… Afin d’avertir sur les dangers qui se trouvent au sein d’Escapade Macabre, nous vous permettons aujourd’hui de découvrir une interview assez rare de ce qui se passe en coulisse…
Une interview inédite auprès de ceux qui font vivre la légende. Retrouvez les dans ce lieu hanté par un esprit espiègle, qui n’a pas souhaité sa demeure sans quelques pièges. De quoi rythmer votre séjour, mêlant frissons et rires…
Rencontre avec les créateurs du cauchemar
Cloé et Louis, co-fondateurs d’Escapade Macabre, vous accueillent dans une ambiance soigneusement travaillée, au cœur de l’ancienne grange devenue une salle d’activité (cinéma, restauration…) L’ambiance est déjà là. Il leur suffit d’une touche de technologie pour parfaire le spectacle.
« Tout est parti d’une histoire locale oubliée, presque effacée des archives », confie Louis.
« On voulait redonner vie à ces vieilles pierres, mais à notre manière… immersive, dérangeante et ludique. » Ajoute Cloé.
Depuis un an, l’ancienne ferme du XIXe siècle s’est transformée en théâtre de l’étrange. Chaque pièce, chaque recoin raconte un fragment d’une légende bien plus vaste.

Des décors faits main… avec une pointe de folie
Pas de décor standard ici. Tout est conçu sur place, souvent à partir de matériaux récupérés localement. Les meubles sont d’époque, chinés ou offert par leurs partenaires. Le sol grince, les vieux meubles nous plongent dans l’univers… L’odeur de la peur ? Authentique.
« Le plus dur, c’était de rendre tout vivant et d’allier le réel et le kitsch. On voulait que les visiteurs doutent : est-ce que c’est un jeu, ou est-ce que quelque chose nous regarde vraiment ? », nous partage Louis.
Une ferme, un fermier… et une présence
Parmi les légendes les plus persistantes, celle du fermier fou revient comme un refrain grinçant. On dit qu’il n’a jamais quitté sa terre. Qu’il a piégé chaque pièces de la ferme pour ne laisser personne rêver paisiblement.
Cloé rit : « Il y a des zones où même nous, on n’aime pas traîner après minuit. » Puis elle ajoute : « Le pire, c’est qu’on n’a jamais su si les histoires qu’on nous a racontées étaient vraies… ou si on les a réveillées. »
Et les visiteurs dans tout ça ?
Certains ressortent en riant, d’autres… pas tout de suite.
Chaque nuit passée à la ferme est une plongée dans l’inconfort, le suspens et l’étrange.
Et pour ceux qui s’y attardent : la ligne entre fiction et réalité semble toujours un peu floue. Louis finit par nous dire « L’objectif, c’est vraiment d’offrir une expérience qui rapproche. Que ce soit par la peur dans un premier temps, puis par le rire de l’absurde. »

